Et pourtant, rarement la concurrence n’a été aussi vive dans la branche. Si le travail ne manque pas, des puissants facteurs limitants apparaissent, comme la pénurie de personnel qualifié. JardinSuisse connaît ses devoir dans ce nouveau contexte. Il faut notamment renforcer l’attractivité de nos métiers, sans perdre les compétences nécessaires. C’est ainsi que nous avons par exemple révisé la formation professionnelle de base.
Parallèlement, nous constatons que le jardin et la production horticole sont de plus en plus réglementés, jusqu’au niveau communal. Nous sommes convaincus que les compétences professionnelles apporteront à terme de meilleurs résultats que des procédures administratives et étatiques trop restrictives. Nous luttons donc pour que ces entraves ne renchérissent pas inutilement toute intervention paysagère et découragent les propriétaires d’investir. Le jardin doit rester un espace de liberté et de plaisir. Nous sensibilisons le monde politique à ce sujet.
Ces défis mettent nos équipes à rude épreuve. En 2023, nous avons analysé nos structures, pour renforcer notre agilité et notre future capacité d’action, malgré nos ressources limitées. Les missions sont connues et nous les accomplissons toujours avec l’esprit des pionniers pour que nos entreprises puissent bénéficier au mieux de l’engouement général pour le jardin.
Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente saison !
Olivier Mark